Rosso, La Jeunesse perpétuelle perdue par les hommes.
Fresque et stuc (1535-1539), galerie François Ier


La Jeunesse Perdue est exemplaire du maniérisme bellifontain par les formes ondoyantes de certaines figures, la citation à la culture antique ou par le contraste des physionomies de certains personnages (grâce et jeunesse pour les uns, vieillesse traitée sans concession pour les autres).

Les motifs de l’encadrement participent pleinement à cette esthétique maniériste. Pour la première fois sont utilisés des enroulements de stuc évoquant des « cuirs retournés », ornements repris ensuite dans de nombreux décors.


Les estampes de cette époque, qui contribuèrent fortement à la popularité de Fontainebleau, s'attachèrent d'ailleurs plus à reproduire les encadrements de stuc et leurs ornements que les fresques.

Le maniérisme bellifontain

Ariane endormie (1541-1543), d'après l'antique, fondue sous la direction de Primatice