Dans ce salon des Petits Appartements, Joséphine, puis la jeune Marie-Louise se tiennent en cercle restreint. Marie-Louise aime les arts. Elle dispose d'un piano forte pour jouer de la musique de chambre, ainsi que d’une table à dessiner et d’un chevalet comme sur ce tableau où Marie-Louise fait le portrait de Napoléon.
Marie-Louise s’installe aussi devant son métier à broder, tout en conversant avec ses dames. Le travail des tissus est alors fréquemment pratiqué dans la haute société. Les dames jouent aussi à la table de trictrac ou lisent en s'aidant d'un lutrin. En fin d'après-midi elles prennent un thé ou un chocolat autour du guéridon.
Les lundis, mercredis, vendredis, la cour assiste au spectacle : concert, airs d’opéras italiens ou théâtre, donné par les comédiens français qui suivent la cour.
De son côté Napoléon pratique la chasse à tir avec battues ou la chasse à courre, deux fois par semaine. C'est une recherche de l'exercice physique qui l'entraîne dans cette pratique.

Les distractions

Le salon d'étude de l'impératrice

La salle de bains de l'Impératrice tranche de manière singulière. Avec ses sièges et sa psyché, elle ressemble plus à un boudoir mais en tirant le canapé et l’estrade, on découvre la baignoire encastrée dans le sol !
Joséphine a sur sa table de toilette des flacons et des pots. Sa toilette raffinée comporte un bain quotidien, une séance de coiffure puis de maquillage, le choix attentif de la robe et de ses accessoires avec sa dame d’atour.

Alexandre Menjaud, L’impératrice Marie-Louise faisant le portrait de Napoléon Ier, salon de 1810
Huile sur toile
H. 72 ; L. 59